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LEXIQUE DE L’IMPRESSION 3D

Vous vous lancez dans le merveilleux domaine de l’impression 3D. Vous êtes créatifs, avez des projets personnels ou professionnels en relation avec l’impression 3D, mais vous êtes perdus lorsqu’on vous parle de warping, de radeau ou de supports PVA… C’est pourquoi je réalise ici un lexique de l’impression 3D afin de réunir un maximum de vocabulaire en relation avec le domaine. À mes débuts, j’ai été perdu dans tous ces mots spécifiques, et il n’existe pas de lexique assez complet à mon goût traitant de tout l’univers de l’impression 3D.

Petite explication concernant le lexique :
Chaque mot ou concept sera expliqué d’une définition courte. Pour certains mots ou concepts, un article y sera entièrement dédié. Dans ce cas, pour en savoir plus, un lien sur le mot vous mènera directement à l’article pour en savoir plus !

Vous aussi, participez à ce lexique !
Ce lexique est le fruit du travail de plusieurs personnes ! N’hésitez pas, vous aussi, à apporter votre contribution ! Vous pouvez commenter votre définition en bas de cette page, je tâcherai de la rajouter à la liste ! 🙂

 

A –

ABSAcrylonitrile Butadiène Styrène, il s’agit d’un thermoplastique, produit à partir de dérivés d’hydrocarbures, utilisés comme matière première dans une imprimante 3D.
 ADDONSOu PLUGIN en français. C’est un paquet qui complète un logiciel hôte pour lui apporter de nouvelles fonctionnalités.
AMFAdditive Manufacturing File Format est un format open source d’impression 3D qui se positionne comme un concurrent du format standard STL.
ARDUINOL’Arduino est une carte Open Source entièrement programmable. Elle est souvent utilisée dans des projets de développement d’imprimante 3D notamment en tant que carte imprimante.
AXESUne imprimante 3D se repère par rapport à trois AXES orthonormés XYZ pour réaliser des objets en 3 dimensions.

B –

BEDTerme anglais désignant le plateau sur lequel le plastique fondu sera déposé couche par couche afin de créer au final l’objet à imprimer (LIT ou PLATEAU D’IMPRESSION en français).
 BELT(ou COURROIE en français) elle est utilisée pour transférer le mouvement des moteurs aux parties de l’imprimante à mettre en mouvement.
BIOPRINTING(ou BIO-IMPRESSION) correspond à l’utilisation des imprimantes 3D dans le domaine médical. Au lieu d’utiliser un filament plastique, l’extruder est utilisé pour déposer des cellules souches mises en culture, toujours sous le procédé de dépôt couche par couche. C’est un domaine de l’impression 3D très porteur, qui suscite de grands espoirs notamment pour la création d’organes artificiels ou de tissus humains à partir de cellules saines du « patient » ce qui limite considérablement le risque de rejet.
BLENDERLogiciel de modélisation 3D libre et gratuit. Extrêmement puissant, il permet de tout faire dans le domaine de la 3D de la CAO à l’animation. Ce logiciel est assez complexe à prendre en main.
BOBINEConditionnement du FILAMENT plastique que l’on utilise pour l’impression 3D FDM.
BOWDENOn parle d’imprimante Bowden lorsque pour le système d’extrusion le moteur n’est pas directement connecté à la buse. Le filament est poussé jusqu’à la tête chauffante dans une gaine (souvent en téflon). La tête chauffante est ainsi plus légère et facile à déplacer.
BRIM
(REBORD)
On le trouve aussi sous la dénomination REBORD ou RADEAU en français. Cette fonction générée par le pilote d’impression permet une meilleure accroche plateau. Contrairement au RAFT qui s’imprime sous le modèle 3D, le BRIM est une succession de lignes autour de l’objet sur la première couche, un peu à la manière du rebord d’un chapeau. Ce type de support nécessite peu de matière et est très facile à retirer.
BUSEAussi appelé communément NOZZLE en anglais. Il s’agit de la pièce vissée à l’extrémité du corps de chauffe. Le diamètre de buse est un paramètre impactant la précision d’une imprimante 3D.

C –

CAOConception Assistée par Ordinateur, cette contraction est très rependue pour désigner les logiciels de créations 3D (Blender, SolidWorks, Catia, Sketchup, Fusion 360…), on peut retrouver cette notion sous le terme anglais CAD (Computed Aided Design).
CARTE SDIl s’agit du support de stockage amovible principal utilisé sur la quasi-totalité des imprimantes 3D. On y transfert les fichiers .GCODE qui vont être utilisé par l’imprimante 3D.
CARTOUCHE DE
CHAUFFE
Élément cylindrique faisant partie de la tête d’impression qui permet de monter en température le corps de chauffe afin que le filament qui y passe fonde. Ce filament fondu passe ensuite par la buse avant de se déposer sur le plateau.
 COUCHEOu LAYER en anglais. On parle souvent de hauteur de COUCHE, c’est ce qui définira la résolution en Z de notre imprimante 3D.
 CREATIVE COMMONS (CC)Système de licence libre permettant de définir les droits de partage, d’attribution et d’utilisation commerciale d’une oeuvre ou d’une création (article, objet, vidéo, logiciel…).
CROWDFUNDING
Le CROWDFUNDING ou Financement participatif est un terme plutôt généraliste, signifiant littéralement « financement par la foule », c’est-à-dire la participation d’un grand nombre de personnes au financement d’un projet.
CURACURA est un SLICER pour imprimante 3D développé par Ultimaker. On retrouve également sur le marché des versions modifiées de CURA comme CURAbyDagoma qui est développé par la société Dagoma.

D –

DIYDo It Yourself (DIY) est une appellation, dont une traduction littérale en français serait « Faites-le vous-même », « Faites-le par vous-même », « Fais-le toi-même » ou encore « fais maison », ou « fait à la main », qui désigne à la fois :
– Certains musiciens ou mouvements culturels.
– Des activités visant à créer des objets de la vie courante, des objets technologiques ou des objets artistiques, généralement de façon artisanale.
DLPDigital Light Processing. Technologie d’impression 3D par polymérisation de résine via une exposition lumineuse couche par couche grâce à une matrice de pixels. Cette technique est la même que celle utilisée dans les rétroprojecteurs numériques.
DMLSDirect Metal Laser Sintering. Technologie de frittage laser direct de métal.

E –

ENDSTOPQu’ils soient mécaniques, optiques ou magnétiques, les fins de course (ENDSTOP) sont des interrupteurs permettant de définir les points de départ des courses du plateau, de la tête d’impression et de l’axe Z.
EXTRUDERDans le domaine de la 3D, l’extrusion désigne la création d’une forme tridimensionnelle à partir d’un objet plan. En extrudant un carré sur une hauteur égale à son côté, on obtient un cube. Ce terme s’utilise aussi bien dans le domaine du logiciel (en phase de modélisation) ou en impression; dans ce cas il désigne l’action de « faire sortir la matière ».
EXTRUDEUR(ou EXTRUDER en anglais) L’extrudeur est l’équivalent de la tête d’impression d’une imprimante classique. Sur une imprimante 3D par dépôt de fils fondus, c’est la pièce qui va chauffer votre filament afin de le mener à la température optimale pour son impression.
Ce terme est souvent utilisé maladroitement dans les forums et groupes d’entraide pour désigner la partie motrice du système d’extrusion. Péjorativement, on peut lire ou entendre : « J’ai l’extrudeur qui claque ». Comprendre par là : « J’ai le moteur de mon système d’extrusion qui claque ». Justice rendue ! 🙂

F –

FABLABFabrication Laboratory, c’est un lieu de fabrication numérique, équipé de machines contrôlées par ordinateur et animé par une communication d’entraide. Pour mériter le nom officiel de FabLab, l’espace doit respecter la charte instaurée par le MIT.
FABRICATION
ADDITIVE
On parle de fabrication additive pour tout ce qui concerne l’impression 3D. On crée un objet par ajout de matière, soit par dépôt de couche, soit par solidification de la matière. À l’inverse, lorsqu’on part d’un bloc de matière pour y découper notre objet, il s’agit de fabrication soustractive.
FDMFused Deposition Modeling. Il s’agit du principe d’impression 3D par dépôt de filament fondu. Il s’agit du mode d’impression 3D le plus répandu au monde, car le principe est très accessible : technologie simple à mettre en oeuvre, matières premières peu onéreuses et beaucoup de brevets dans le domaine public.
FEEDERSystème composé d’un roulement, d’une roue crantée, d’un ressort et d’un moteur pas à pas pour pousser le filament jusqu’à la buse (montage Bowden ou Direct Drive).
FILAMENTLe filament est le matériau de base utilisée dans les imprimantes 3D à dépôt de filament fondu. Disponible dans différents diamètres et coloris, il est le plus souvent conditionné sous forme de BOBINES.
FIN DE
COURSE
Qu’ils soient mécaniques, optiques ou magnétiques, les fins de course (ENDSTOP) sont des interrupteurs permettant de définir les points de départ des courses du plateau, de la tête d’impression et de l’axe Z.
FIRMWAREMicrologiciel machine intégrée. Il s’agit du logiciel présent dans une carte mère permettant de faire l’interaction entre plusieurs composants. Un firmware possède de nombreuses fonctionnalités. Elle gère entre autres les fonctions natives d’une imprimante 3D.
FRITTAGE
LASER
Technique d’impression 3D consistant à fabriquer un objet par fusion progressive de particules de poudre grâce à une puissante concentration de laser. Ce procédé permet notamment de réaliser des engrenages et des formes complexes. Les machines les plus puissantes peuvent faire fondre différents types de métal.

G –

GCODELe GCODE ou G-CODE est un code formé d’une suite de commandes pour les machines. Très utilisé dans les machines à commandes numériques, ce code a été introduit dans le domaine de l’impression 3D. Le GCODE se situe dans un fichier portant son nom comme extension : .gcode. On retrouve des variantes, chez Dagoma par exemple, où le GCODE sera stocké dans un fichier .g. Le GCODE permet de définir la température de la buse, du plateau, l’allumage des ventilateurs, la vitesse d’extrusion, la course sur chaque axe, les différentes coordonnées où doit se positionner la buse, etc… Cependant, pas besoin d’être un expert pour écrire ses GCODE. Les SLICERS ou les PILOTES de votre imprimante s’en chargeront à votre place !

H –

HACKERSPACELieu où se réunit une communauté d’entraide qui partage les mêmes valeurs et centres d’intérêts, généralement autour de l’informatique libre, de l’électronique et de la fabrication. Ce sont des lieux ouverts où le savoir est partagé.
HEATBEDUn HEATBED désigne un PLATEAU chauffant en français, ou LIT chauffant.
HEATBREAKLe HEATBREAK est la pièce qui va faire le lien entre le corps de chauffe et la chambre de refroidissement en amont sur une TÊTE D’IMPRESSION d’une IMPRIMANTE 3D FDM.
HIPSHybrid Inorganic Polymer System. C’est un polymère anti-feu pouvant résister à des températures atteignant les 1200°C. Ce polymère est souvent utilisé dans le milieu de l’impression 3D professionnel en tant que matériau de support (principalement pour les objets en ABS). Il a comme propriété de se dissoudre dans du d-limonène.
HOLLOWCREUX en anglais. Désigne une pièce dont le taux de remplissage (INFILL) est de 0%. La pièce imprimée ne contient que les parois, l’intérieur est vide.

I –

ILOTS
(ISLANDS)
Ce sont de petits points de contact d’une pièce avec le plateau. Par exemple si vous imprimez une chaise debout sur votre plateau, les pieds de la chaise sont des îlots. Ces îlots sont susceptibles de se décoller plus facilement du plateau. Vous pouvez contrecarrer cet effet en imprimant un Brim.
IMPRIMANTE 3DEuh… Sans dec’ ! Bon… On y va pour cette définition !
L’IMPRIMANTE 3D est la machine destinée à la fabrication de pièces en 3 dimensions. C’est un terme générique qui regroupe en fait plusieurs technologies bien distinctes comme les imprimantes FDM, SLS, SLA, MJM, DMLS… Quelle que soit la technologie, le principe reste le même : une superposition de couches pour définir un modèle en 3 dimensions. L’impression 3D est un principe de FABRICATION ADDITIVE.
INFILL
(REMPLISSAGE)
C’est une fonction présente dans tous les pilotes d’impression, c’est le terme anglais pour définir le REMPLISSAGE, cette valeur est exprimée en pourcentage de 0% pour un objet vide à 100% pour un objet plein. Cette donnée influe sur la rigidité des pièces. Généralement, une impression standard d’un objet s’effectue entre 10% et 40%. Lorsque la solidité mécanique est recherchée, on montera au-dessus de 50%.

J –

JUPE (SKIRT)La JUPE est un dépôt initial de matière autour de votre pièce à imprimer. La jupe est déposée avant l’impression de votre pièce afin de s’assurer d’un débit régulier et propre au démarrage de votre impression 3D. Cela permet également de purger la buse une dernière fois avant impression.

K –

KICKSTARTERKICKSTARTER est la plateforme de financement participatif (voir CROWDFOUNDING) la plus utilisée sur le net. De nombreuses imprimantes 3D innovantes ont pu voir le jour grâce à KICKSTARTER.

L –

LAYER
(COUCHE)
On parle souvent de hauteur de COUCHE, c’est ce qui définira la résolution en Z de notre imprimante 3D.
LIT
(BED)
Désigne le plateau sur lequel le plastique fondu sera déposé couche par couche afin de créer au final l’objet à imprimer (aussi BED ou PLATEAU D’IMPRESSION).
LMD
Technologie Laser Metal Deposition. Ici, la poudre métallique est directement amenée au point de fusion laser. Ce point de fusion étant en mouvement, les couches de métal peuvent être déposées « par soudure ».

M –

MAILLAGE
(MESH)
Ensemble de faces définissant un modèle 3D. En modélisation on conseille de créer un maillage avec le maximum de « quad » (composées de 4 vertices), lors de l’export au format STL pour votre SLICER, le modèle sera automatiquement converti en « tri » (3 vertices).
MAKERTerme anglophone signifiant « celui qui fabrique », il est communément repris à l’international pour désigner toute personne qui conçoit des objets en 3D grâce à une imprimante 3D.
MAKER FAIRE
Né aux USA en 2006, Maker Faire est un événement rassemblant la communauté des makers où, durant plusieurs jours, les particuliers peuvent présenter leurs inventions et se rencontrer. Il s’en organise un peu partout sur le continent américain, mais également en Europe et en Afrique. L’impression 3D y a une très bonne place, aux côtés de l’électronique et de la robotique. Les entreprises des domaines concernés y participent également. Les entreprises et start’up y prennent une place de plus en plus importante.
MARLINIl s’agit du firmware le plus répandu dans le domaine des imprimantes 3D Reprap. Ce firmware a été largement utilisé sur les imprimantes Ultimaker.
MODELE 3DLe modèle 3D est le « dessin » en trois dimensions de votre objet à imprimer. Ce modèle peut être présent en format OBJ ou STL. Lorsque ce format est importé puis traité par le biais d’un logiciel d’impression, ce dernier sort au format G-CODE. Il contient alors en mémoire toutes les caractéristiques nécessaires d’un objet pour que celui-ci soit compris et imprimé par l’imprimante 3D.
MJMTechnologie MultiJet Modeling, développé par 3D Systems, le modelage à jets multiples permet des impressions 3D par couches de l’ordre de 16 microns grâce à plusieurs buses qui projettent des gouttelettes de résine ou de cire. Cette technologie se rapproche d’une imprimante traditionnelle à jet d’encre qui dépose de fines gouttes d’encre sur le papier.

N –

NEMAIl s’agit de la National Electrical Manufacturers Association. Cette association réunissant plusieurs fabricants de composants électroniques à l’échelle mondiale vise à définir des standards électroniques afin d’assurer l’intercompatibilté des systèmes électroniques. Parmi ces systèmes, on retrouve les moteurs pas à pas très largement utilisés dans le domaine des machines CNC et de l’impression 3D. On les retrouve sous la dénomination NEMAxx ou « xx » corresponds à la dimension de la face avant du moteur en dixièmes de pouces. Un NEMA17 aura sa face avant d’une dimension de 1,7 x 1,7 pouces, soit 43,2 x 43,2 mm.

O –

OPEN SOURCELe terme de OPEN SOURCE signifie que tous les codes et données d’un logiciel ou matériels sont libres d’accès. Cela permet entre autres à l’utilisateur de modifier le produit pour l’adapter à ses besoins. Open source ne signifie pas forcément gratuit et à l’inverse gratuit ne signifie pas libre.
OFFSETDécalage forcé volontaire d’une mesure. Si l’on applique un offset à l’axe Z de 1mm par exemple à travers le logiciel d’impression, cela signifie qu’au démarrage de l’impression, le plateau sera décalé de la buse de 1mm tout au long de l’impression.
LMD
Technologie Laser Metal Deposition. Ici, la poudre métallique est directement amenée au point de fusion laser. Ce point de fusion étant en mouvement, les couches de métal peuvent être déposées « par soudure ».

P –

PALPEURLe PALPEUR est un capteur de présence / distance. Le plus souvent le PALPEUR est un capteur inductif. Il peut également être capacitif ou purement mécanique (comme les capteurs BL-TOUCH).
PARALLELISMELe PARALLELISME d’une imprimante 3D consiste à la vérification des différents axes les uns par rapport aux autres et les axes par rapport au plateau. C’est le premier critère à vérifier sur une imprimante 3D.
PLAPolyLactic Acid, est un matériau plastique qui peut être produit par du sucre de canne, de la farine de maïs ou encore du tapioca. Il est par conséquent biodégradable. => Le wiki du PLA !
PLANEITE DU PLATEAUIl s’agit d’une fonctionnalité disponible dans la plupart des FIRMWARES (commande G29) et sur les imprimantes 3D possédant un PALPEUR sur la tête d’impression.
PLATEAU D’IMPRESSION
Désigne le plateau sur lequel le plastique fondu sera déposé couche par couche afin de créer au final l’objet à imprimer (BED ou LIT en français).
PONTZone d’une pièce imprimée en 3D en suspension, en porte-à-faux, pour laquelle aucun support n’est généré.
PTFEPolytétrafluoroéthylène. Polymère possédant une excellente résistance thermique ainsi qu’un coefficient de frottement extrêmement faible. C’est pour cela que cette matière a été choisie pour élaborer le tube qui permet d’amener le filament du FEEDER à la tête d’extrusion.
PVAPolyacétate de Vinyle, polymère synthétique principalement utilisé dans la fabrication de colles dites “colles blanches”. Il a pour particularité d’être translucide et est utilisé en impression 3D en matériau de support (principalement avec les objets en PLA) du fait de sa capacité à se dissoudre dans l’eau chaude.

Q –

QUADFace formée par 4 vertices en modélisation 3D.

R –

REBORDOn le trouve aussi sous la dénomination BRIM en anglais. Cette fonction générée par le pilote d’impression permet une meilleure accroche plateau. Contrairement au RAFT qui s’imprime sous le modèle 3D, le BRIM est une succession de lignes autour de l’objet sur la première couche, un peu à la manière du rebord d’un chapeau. Ce type de support nécessite peu de matière et est très facile à retirer.
RAFT
(RADEAU)
C’est un réglage disponible dans la majorité des pilotes. Le « radeau » est une surface d’accroche générée par le logiciel, permettant d’améliorer l’accroche plateau pour certaines pièces délicates à imprimer. Le Raft fait partie des supports optionnels à retirer après impression.
REMPLISSAGE
(INFILL)
C’est une fonction présente dans tous les pilotes d’impression, c’est le terme anglais pour définir le REMPLISSAGE, cette valeur est exprimée en pourcentage de 0% pour un objet vide à 100% pour un objet plein. Cette donnée influe sur la rigidité des pièces. Généralement, une impression standard d’un objet s’effectue entre 10% et 40%. Lorsque la solidité mécanique est recherchée, on montera au-dessus de 50%.
REPRAPReplicating Rapid, il s’agit d’une initiative de développer une imprimante 3D open source qui peut imprimer ses propres composants, et par conséquent qui peut en grande partie s’autorépliquer. L’intérêt étant de construire une imprimante 3D à moindre coût.
RETRACTATION
Le fait que l’extruder ‘ravale’ du filament, généralement lorsqu’il passe d’un point A à un point B de votre pièce sans extruder. Cela permet d’éviter le « stringing » (l’apparition de fils de matériaux non voulus entre le point A et le point B).
RESINECertaines imprimantes 3D utilisent de la résine comme matière première. C’est notamment le cas des imprimantes DLP et SLA.

S –

SCALEC’est une fonctionnalité permettant le redimensionnement d’un objet 3D exprimé en % ou en valeur. Cette fonction est disponible dans la plupart des pilotes d’impression et SLICERS.
SCANNER 3DOutil permettant de numériser en 3 dimensions un objet à répliquer.
SKIRT
(JUPE)
La JUPE est un dépôt initial de matière autour de votre pièce à imprimer. La jupe est déposée avant l’impression de votre pièce afin de s’assurer d’un débit régulier et propre au démarrage de votre impression 3D. Cela permet également de purger la buse une dernière fois avant impression.
SLAStéréolithographie laser, technologie d’impression 3D fonctionnant sur le principe de la photopolymérisation de résines liquides. Portée par le fabricant Formlabs, c’est la seconde technologie à s’être démocratisé après le FDM. Cette technologie permet des impressions 3D d’une très grande précision avec un niveau de détail exceptionnel, car elle élimine quasiment l’effet de strie propre au FDM, du fait de la solidification de résine par un laser précis.
STLStandard Tesselation Language. Il s’agit d’un format de fichier de modélisation 3D couramment utilisé pour l’impression 3D.
STRINGING
Phénomène de fil indésirable qui apparaît sur le chemin de la buse entre les différents éléments d’une pièce imprimée en 3D. Cela se produit lors que la température d’extrusion est trop élevée, que la buse se déplace trop lentement et que la rétraction est trop courte. Il faut donc jouer sur ces 3 paramètres pour obtenir une impression plus propre.
SUPPORTSLes supports sont des ajouts de matières permettant d’imprimer des parties en porte-à-faux afin que l’impression ne coule pas dans le vide. Les supports peuvent être imprimés dans une matière différente pour faciliter leur retrait, par exemple le PVA.
SLSSelective Laser Sintering, technique similaire à la stéréolithographie, mais une poudre est utilisée (au lieu d’un photopolymère liquide). Un laser puissant soude les grains de poudre ensemble et les agglomère aux couches précédentes par frittage. Une nouvelle couche de poudre est ensuite étalée et le processus recommence pour former un objet tridimensionnel.

T –

TÊTE D’IMPRESSIONPièce de l’imprimante (FDM) par laquelle sort le filament. Une fois dans la tête, le filament est chauffé par le corps de chauffe et sort par la buse.
THERMISTANCESonde de mesure de température au niveau du corps de chauffe d’une IMPRIMANTE 3D FDM.
THERMOPLASTIQUE
Une matière THERMOPLASTIQUE désigne une matière qui se ramollit d’une façon répétée lorsqu’elle est chauffée au-dessus d’une certaine température, mais qui, au-dessous, redevient dure, c’est le cas de tous les plastiques qui rentrent dans la composition de filaments.

U –

UVCertaines résines en impression SLA ou DLP nécessitent un traitement aux UV (Ultraviolets) afin de solidifier la matière.

V –

VECTEURSLes MODÈLES 3D sont des fichiers vectoriels. Ils représentent une série de vecteurs qui forment des polygones. L’ensemble de ses polygones représentent le MODÈLES 3D. Les points reliant les vecteurs sont des VERTICES.

W –

WARPINGEffet de décollement de la pièce, notamment au niveau des coins, lié à la rétractation du filament lorsqu’il refroidit. Plus ou moins prononcée, l’impression peut s’en trouver fortement dégradée si le décollement est trop important. Pour contrer cet effet, plusieurs solutions : bordure, radeau, laque 3D, scotch ou encore colle… Un plateau chauffant peut également aider.

X –

AXE XVoir AXES.

Y –

AXE YVoir AXES.

Z –

AXE ZVoir AXES.
Z-OFFSETIl s’agit de l’OFFSET sur l’axe Z, souvent dénommée ainsi. Voir OFFSET.

5 Commentaires

  1. Jean-Claude GARNIER

    Hello

    La définition de « l’extrudeur » me paraît assez contestable.
    En effet, voir ici :

    https://e3d-online.com/titan-extruder

    Et E3D, c’est pas un perdreau de l’année

    Réponse
    • Benoît Jellimann

      En fait oui… et non… Je m’explique.
      Alors oui, E3D, pour très bien les connaître, est une référence à suivre. Ensuite, pour la définition de « l’extrudeur », elle est en effet contestable. Le terme « extruder » en anglais désigne bel et bien le moteur d’extrusion avec comme défini dans votre exemple et sur beaucoup de boutiques en ligne. Je ne sais pas si ce mot à dévié en anglais de sa fonction originelle, il faudra que j’en discute avec un expert anglophone.
      Côté français, le mot « extrudeur » n’existe pas dans le dictionnaire de la langue française, tout de moins pour l’instant. C’est pourquoi je préfère parler de « système d’extrusion ». Maintenant, continuons notre chemin dans la langue française… Qu’est-ce qu’une extrusion ? Je regarde dans mon dico…
      « Fabrication de produits par écoulement de matières liquides ».
      Où se trouve l’écoulement ? Au niveau du moteur ou de la tête d’impression ? Bien entendu, c’est au niveau de la tête d’impression. Les puristes de l’impression 3D et certaines sociétés française avec lesquelles j’ai pu discuter (3DMS, eMotion Tech, Volumic…) sont d’accord avec cette définition, bien qu’elle soit contraire à ce qu’on nous vends avec le marketing.
      Maintenant, faisons un point sur le côté communautaire et marketing. Le « système d’extrusion » sur les forums s’est vite transformé en « extrudeur », car plus court et se rapprochant de son terme anglais, ce qui en fait un anglicisme. Ce terme très présent dans la communauté commence à devenir une norme, et cela se répercute même dans le commerce français (il n’y a qu’à voir « l’extruder + » vendu par Dagoma, société basée à Roubaix).
      Donc on peut dire que « Extrudeur », mot qui n’existe pas officiellement dans le dictionnaire français, peut être interprété de 2 versions différentes : marketing ou technique. Pour ma part, je suis plus adepte de la définition technique qui tire sa racine du terme « extrusion ». Cependant, il m’est déjà arrivé de parler d’extrudeur pour une partie motrice entraînant le filament, mais j’essaie le plus possible de parler de système d’extrusion, qui est un terme beaucoup plus juste.
      J’espère vous avoir éclairci de mon point de vue.
      Merci pour votre commentaire.
      Ben.

      Réponse
  2. Poulizac

    Bonjour,
    Votre définition de NEMA me semble erronée, ce n’est pas une marque de moteur mais une association américaine dont le nom est devenu un standard : https://www.nema.org/pages/default.aspx
    D’autre part, un « feeder » ne s’applique pas uniquement aux système « bowden » mais aussi aux systèmes direct: c’est le système d’entraînement du filament vers la tête d’extrusion.

    Réponse
    • Benoît Jellimann

      Bonjour,
      Effectivement, je prends en compte vos remarques pour modifications.
      Merci pour votre commentaire ! 🙂

      Réponse
  3. Michel

    De ci, delà, on me parle de TPU ou de TPE. J’ai du mal à avoir des infos sur cette matière : caractéristiques, température extrusion, du plateau, utilisation spécifique, etc… Des infos là dessus ?

    Réponse

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